lundi 30 mars 2009

En noeuds de corbeilles...

Le charme a tout de suite opéré.
Des fils de soie de bonbons offrent leur crépon au doigté de l'artiste ou à la gourmandise d'une douceur langoureuse; ahhh!..... La pulpe de fruits.
Dans les effluves d'un oeil fermé à la bouche suspendue, le goût de la discrète coquetterie; le goût de la sulfureuse diplomatie... Dans son parfum, on s'est perdu; dans son parfum, on s'est défendu.
Chocolats, fruits de la passion... Malgré cela, on note la tension; l'attention; les retenues - et les doutes... Autant de fausses notes, une déroute...



On est impassible... On a vieilli; on a tout dit.
Reste encore une lueur d'espoir, si l'on devine, certains soirs, le désir de voir des étoiles dans certains regards... On quête l'imprévisible étincelle, les minuscules émotions du Prince déroutant... De l'enfant qui passe, de temps en temps.
Main basse sur l'existence, sur des choix, sur des vides, sur des voix...
On voudrait être ce que l'on naît pas!... Ses formes, ses fonds nous inspirent... On est, malgré tout; on peut être fier de le montrer, si les idées, si les couleurs, si les erreurs ou les humeurs sont inspirées par de l'ardeur. On peut céder comme se blesser... L'essentiel est de s'aimer...
Et de voir "arc-en-ciel".

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