jeudi 19 mars 2009

Comme une fulgurance...

La perfection rêves de vivantes passions. A la découverte fugace d'extravagances fulgurantes, le visage lisse ne laisse plus passer les émotions...
Absence, distance, silence... Le remous des sensations - sublimes illusions - demande du repos... De la parcimonie dans les mots.
Dans la liqueur on se reflète, tout comme dans l'esthète... Ou dans l'ogre caricatural... Dont le trop de vie, l'aberrance nous instruit... De sa semence, on récolte l'espoir que dans ce ventre rebondi des cris de plaisir rejaillira, un jour de pluie, la joie d'être là. Le ridicule ne tue pas... Ils ont bien souvent vu des citrouilles bleues ces deux-là!

Comme lorsqu'on a fait d'Elle son modèle; en argile, en verre, en métal ou en bois... Au pastel, à l'encre de Chine ou au compas; quatre cercles et quatre bras. Elle est parfaite, elle est à toi. Elle ferme les yeux, elle ne parle pas. Elle ne bouge pas, tu la vois. Mieux vaut la créer pour la posséder... Avec les autres, tu t'es trompé. Une plume, un éventail... Cachent ton festin.
Serait-elle plutôt gentille, un peu l'esprit "petite fille"?... Ou bien, un caractère bien trempé; le regard hautain?... C'est une poupée que tu as caché dans tes coussins. Le poète, l'esthète, le peintre, l'écrivain trouve sa muse dans son destin.

De nos rêves, de nos chagrins... Nous ramassons des bouts... Des bouts de tout. Et, lorsque nous trouvons la réalité bien triste, nous la recousons au point de lune, au fil de vie, avec un dé pipé.

Ce n'est pas simple, ce n'est pas simple... Il est sûr que l'on se pique souvent... Mais, de temps en temps, un doigt fend notre bouche, un doigt nous effarouche... Pour stopper les doutes, pour stopper les soupçons; pour nous montrer la route... Du feu à l'unisson... Comme qui connaîtrait la chanson.

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