mercredi 18 mars 2009

Chaleur humaine...

Alors... On peut bien se raconter parfois que tout ira bien; que les envies d'ailleurs ne valent que pour les sombres destins... Comme en glanant au hasard une phrase... Comme un prétexte... Dans un tout autre contexte. C'est que l'ennui nous guette... Malgré l'amour, malgré le don de soi. Nous ne sommes bien souvent plus là, pour ceux pour lesquels nous avions choisi le combat pour la vie.

En effet, parfois, les rêves nous happent... A tel point que la déception relève de l'inacceptable; de la chair vers la mort.

Acheter/vendre sa destinée... Même celles qui refusent; même celles que l'on abuse... Dans les larmes se retrouvent comme incapables de construire seules ce qui pourrait les élever.
Sans évoquer le désarroi d'un silence mis au pas de l'inconstance, de la difficulté à se décider, à accepter l'influence des êtres aimés. Ils nous parlent, ils nous parlent... Nous voudrions oublier d'exister, si le souffle court, le rapprochement charnel ne nous faisaient oublier les crimes individuels. Nous n'avons pas peur de nous oublier dans des bras inconnus... Nous avons peur de ne point nous satisfaire d'une déconvenue égalitaire... Comment construire un ensemble, un tissu de compromis acceptables?!... Le pardon, les discussions, "les tours de rôle", les obsessions, les manies, la fantaisie, la liberté, l'égalité, les amitiés, fraternités; l'insoumission; les bébés...

On a trop peur de reculer.
En confiance, nous pouvons bien parler vrai, mais à l'évidence, la gomme peut être capricieuse... Dans un passé qui prend toute la place, lorsque la mémoire de l'hypocrisie agace. Il faut, enfin, espérer que le miroir nous fasse des fleurs, tout en couleur... A l'origine de nos ardeurs...

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