samedi 4 avril 2009

On se croit fort, on se croit beau.

A coups de verres, à coups d'ego; à coups de poudre dans la peau. C'est alors que des êtres nous interpellent, nous poussent au questionnement, à l'investissement. Pourquoi? Ils nous plaisent... Dans ce qu'ils disent, dans ce qu'ils font; dans ce qu'ils portent, dans ce qu'ils sont. On veut leur plaire tout de bon.
Alors... Au début, on veut bien jouer... Donner l'impression d'être parfait. Mais, à mesure que l'on s'effeuille, la nudité dans le cercueil donne à rougir de bon aloi.
A mesure que les corps se découvrent, les défenses s'en vont... Et, l'on devient brouillon... Puis, à ne pas réfléchir, on se laisse guider par l'énergie d'un aimant titillé... Les prunelles dilatées s'harmonisent aux désirs des formes insoumises. De félines ondulations répondent aux vibrations.




Des bustes moulés, des tailles ciselées; les vases au tactile vont s'épancher...
On s'imite, Tecktonik, dans le vitrage d'un aéroport... Pour conjurer le mauvais sort?

On n'y voit plus; on n'y voit rien...
Au bas d'un parchemin, on a écrit Oui... Un petit rien; on a tout dit. En lettres d'or, on a construit un corridor, où l'on s'endort en y pensant; où l'on s'endort en l'attendant... Un château de cartes, vierge de tout soupçon; un mausolée de solitude où l'on tue le temps à coups de questions. L'Autre dessine des maux de coeur... Alors que l'Autre trépigne d'ardeurs... C'est un jeu de hasard, où il n'est pas trop tard... Pour se comprendre, pour se défendre, pour se languir, pour aimer, se "désaimer", pour jouir, pour douter, pour revenir, pour partir, pour aspirer. Le désir ne peut pas mourir; il change d'objet(s).
Soyons honnêtes, les soubresauts font mal à l'excès... A se connaître, on construit tous des murs, des passions en béton... Des prisons de salons.

On peut s'aider, quand on le sait.

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