lundi 6 avril 2009

Il scandait son prénom entre deux sifflements d'oiseaux...

Il voulait qu'elle s'envole; de sa fierté de pépites vert-de-gris dans le regard... Il n'entendait plus ce qu'il disait - si limpidement, si parfaitement... Elle était sa plume, sa rose des vents. Il se détachait en chantant, de la protéger furtivement... Pour la laisser briller, entre deux surprises (entre deux bêtises, entre deux fards de marquises)...
Dans la boule de cristal, il n'a rien vu... Elle était là; il n'a pas su... Elle était si fragile, elle était si subtile... Une perle de lait qui avait peur des araignées. Ils n'ont su que se consommer... Se consommer à coups de peurs, de mensonges et de chanteurs. Dans le doute, il a lâché sa main... Pour fermer les yeux dans la culbute d'arrière-trains.
C'était si beau ce qu'il lui disait... Que les oiseaux ont continué leur route... Que du cristal s'est mis en gouttes... Entre deux êtres rongés par la mélancolie.













C'est pour oublier; c'est pour oublier... Des cernes, des cicatrices... L'acquiescement, la résignation. Dans les gestes qui nous parlent, dans les gestes quand on parle, nous pouvons trouver notre révélation; notre révolution (?!).
Certes, il y a peut-être la faiblesse des passions; ce tête-à-tête d'hallucinations... Quitte à violer sa promesse à l'insoumission.
Quitte à cracher, quand sa gorge est nouée, du feu sacré du liquide reproducteur; quitte à ne pas échouer dans sa quête... D'une égalité d'ardeur, ou de désir d'abandon.

L'indépendance, l'ambition passent bien, sans profanation, par une conquête de la déraison... La conviction du regard aimé - lumineux à souhait - donne bien des TALENTS.

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