jeudi 26 février 2009

Elytres...Elytres...

On peut bien préférer la dyade à la triade; bien étrange, toutefois, d'avoir - tant de fois - donner chance à la mort, et de survivre encore... Sans le bon ordre, sans le bon Autre, on a peur de tout.
Au cinéma, on voyage, mais l'on sait être sage alors que l'on pleure quelques fois; comme les autres, il nous arrive d'être touché par la Vie. Les maux, les mots font cligner les yeux du plus insensible des fuyants. Les plus vives émotions marquent le corps, de palpitations à tous égards...

Alors... Alors... Nous voudrions nous retrouver seul au monde; le couple enchanté, le milieu enchanteur d'une Nature sans demi-mesure - entre îles et continents - le décor des amants, qui tuent leur entourage, ombrage au don de soi. Serait-on même vide, vert ou "dégrainé" quelques fois?

Oui... On s'unit de paysages, on s'enivre de faux orages.


Les petits animaux nous observent, malgré tout - canetons, souriceaux, caméléon, tortues d'eau. On a peur du bruit, du secret des oeufs, du secret des yeux; nous ne sommes pas seuls.
Il ne peut que nous plaire de nous démultiplier dans les regards - révélateurs, parfois flatteurs... Des bouts de portraits, des bouts de regrets. Dans le miroir, on a beau exister, on ne prend pas assez souvent le temps de se regarder. On se déguise de futilités. On se déguise de vérités.

Le respect des êtres, des choses fait néanmoins qu'un ordre prévaut, dans l'écheveau du destin. A la fin, chacun veut posséder pour mélanger et peindre le rythme de son existence. Cela fait peur, quand on s'interroge un instant... Il faut ouvrir la main et laisser le temps au temps...

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