C'est le designer et développeur américain Chris Messina qui le 23 août 2007, tout en cherchant une modalité de regroupement thématique des flux conversationnels, utilise pour la première fois sur Twitter ce marqueur de contenu - dénommé "hash tag" (Hash signifiant croisillon en anglais et Tag balise), trois jours plus tard, par l’analyste Stowe Boyd.
En 2009, un lien hypertexte est associé à chaque terme précédé de ce symbole...
Essentiels pour cibler son public, ces mots-clic peuvent tout autant désigner des phénomènes sociétaux que constituer des indicateurs d’appartenance.
Même si monsieur Musk a déjà twitté que "le but était manqué" et que son inventeur vient corrélativement de quitter X, utilisés avec parcimonie les hashtag peuvent toujours permettre de créer l’évènement ou d’identifier des tendances.
À l’heure actuelle, il est toujours valorisé sur TikTok... Cependant, l’intégration de l’IA dans les algorithmes de recherche internes aux réseaux en fait aujourd'hui un élément de second plan. La tendance est au référencement naturel, à travers des mots-clés placés entre crochets.
L’aspect routinier, communautaire ou l’utilisation à des fins humoristiques font que le croisillon n’est tout de même pas définitivement tombé aux oubliettes. Les deux principaux mots d’ordre en matière d’usage sont justement et plus que jamais les suivants; parcimonie et stratégie - sachant qu’il y a beaucoup plus de suivis que de créations dans ce domaine.
En somme, il est dans l’air du temps de ne pas croire encore à sa disparition, tout en souhaitant réduire son empreinte carbone en employant un nombre réduit de mots-dièse bien spécifiques et le mieux adaptés possible à son propos. Pas sur TikTok, en tout cas; il s’agit du réseau social le plus polluant à cause d’un visionnage dans la durée de vidéos en haute définition - hébergées dans des datas centers peu efficients, tant en termes énergétiques que de compensation carbone.
Dans ce cadre, pourquoi ne pas véritablement se mettre au vert en prenant part à un #choeurpeauaime ? Depuis Bruxelles, Elya Verdal nous propose d’ailleurs, au travers de #lachairpoetique (sur Instagram, elle nous enjoint même à nous habituer à ce hashtag) de "vivre la #poésie en se laissant porter par les frissons sur l’épiderme"...
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